Ami,
si tu savais seulement jusqu’où tu pouvais aller avec ta conscience, tu comprendrais que l’expérience humaine ne se limite pas à la superficialité de ce monde. Tu as en toi un potentiel inexploité, une capacité de transformation bien plus profonde que ce que tu peux imaginer. Et parfois, il suffit d’un catalyseur – non pas pour échapper à la réalité, mais pour élargir ton champ de perception, pour t’ouvrir à une dimension plus vaste de ce que tu es. Je parle ici de ces substances naturelles, des pratiques comme la méditation, ou même de certaines approches thérapeutiques qui nous reconnectent à une vérité oubliée.
Tu vois, l’alcool, il te fait croire à une libération instantanée. Il t’offre une sorte de soulagement temporaire, une échappatoire fugace. Mais, en vérité, il ne fait que te rendre vulnérable. Il te prive de conscience. L’alcool ne t’apporte rien de durable, juste une illusion, et chaque lendemain, il te laisse un vide, un mal-être qui te rappelle que tu as cherché dans la mauvaise direction. Ce n’est pas une quête de paix ou d’unité, mais une fuite éphémère, une manière de te perdre davantage.
Et c’est là la différence. Si tu avais une idée de ce que signifie vraiment éveiller ta conscience, tu comprendrais que l’état de véritable bien-être, de véritable unité, n’a rien à voir avec ces artifices. Je parle de méditation, de pratiques qui t’ouvrent à la profondeur de ton être, qui réactivent cette part en toi qui est connectée à l’infini. Quand tu médites, tu actives cette partie de toi, cet hémisphère cérébral droit, qui est la source de ton lien à l’unité, à la pureté, à la générosité. C’est là où la transformation profonde commence. La méditation est la clé pour ouvrir cette porte. C’est un chemin de réintégration, où tu te reconnectes à ce que tu étais avant la pensée rationnelle, avant que les blessures de la vie ne t’aient détourné de ta vérité.
Tu vois, jusqu’à trois ans, un enfant vit dans l’unité. Il ne sait pas qu’il est un être séparé. Il est encore dans cette pureté de l’hémisphère droit, ce lien direct avec tout ce qui est. Et puis, au fur et à mesure que cet hémisphère gauche se développe, il commence à se percevoir comme un individu séparé. La rationalité prend le dessus, et avec elle, la souffrance, la peur, les blessures qui se logent dans l’esprit. Mais la solution n’est pas de rejeter l’hémisphère gauche – car il est essentiel à notre existence humaine. Nous avons besoin de cette rationalité, de cette capacité à analyser, à agir dans ce monde tangible. Mais ce qui est nécessaire, c’est l’intégration. Intégrer l’hémisphère gauche et droit, les faire fonctionner ensemble.
Quand tu cherches à combler ce vide intérieur avec des substances comme l’alcool, tu ne fais qu’approfondir la séparation entre ces deux aspects de toi-même. Tu cherches l’unité dans un lieu où elle ne peut exister. Mais si tu te tournes vers des pratiques qui permettent de réactiver l’hémisphère droit – que ce soit par la méditation, ou même des approches thérapeutiques plus modernes comme le neurofeedback, où tu apprends à rééquilibrer ton cerveau – tu commences à guérir. Là, tu te reconnectes à ta vraie nature, à l’amour, à la paix. Et cette paix ne se dissipe pas avec le matin. Elle devient un état stable, ancré.
Les effets de ces pratiques sont incroyablement subtils, mais puissants. Au fur et à mesure que tu retrouves cet équilibre intérieur, tes désirs extérieurs commencent à changer. Tu as moins besoin de chercher dans l’alcool, dans la nourriture, dans les plaisirs immédiats. Ce qui t’apportait un soulagement temporaire n’a plus de sens. Tu réalises que la véritable satisfaction réside dans cette profondeur retrouvée, dans cet espace intérieur où tout est calme et clair. La méditation, le retour à soi-même, à ce centre profond, t’apporte une lumière nouvelle.
Ce processus de transformation n’est pas instantané, bien sûr. C’est un chemin long et parfois sinueux, mais la beauté de ce voyage est qu’il ne nécessite pas de lutter contre tes anciennes habitudes. Le changement se fait tout seul, au fur et à mesure que tu te réalignes sur ce qui est essentiel. Et peu à peu, la vie se transforme. Tu manges moins, tu bois moins, tes pensées se font plus légères, ta sexualité se calme, mais dans un sens bien plus profond, plus serein.
La méditation n’est pas une fuite, elle est un retour à la maison. Ce retour à soi est la plus grande des révolutions, car il ne se base pas sur ce que tu dois supprimer, mais sur ce que tu peux accueillir et intégrer. Ce n’est pas une question de “ne plus faire” ou “ne plus avoir”, mais de “revenir à ce qui est”. Et, au final, tout se calme. Les désirs s’apaisent, la vie devient plus douce, plus fluide. C’est ainsi que tu commences à guérir.
Armanda