Nous ne découvrons rien de nouveau ; nous nous contentons de redécouvrir, de nous rappeler ce que nos anciens savaient déjà, cette sagesse profonde qui est encore inscrite dans les plis de notre ADN, comme une mémoire vive qui pulse en nous. Nous sommes les gardiens de cette sagesse ancestrale, les témoins d’un savoir accumulé à travers les âges, un héritage invisible qui réside en chaque être, prêt à se manifester dans nos intuitions, nos instincts, nos élans vers la vérité.
Avoir l’humilité de reconnaître cela, c’est comprendre que ce que nous appelons « découverte » n’est souvent qu’un retour à une connaissance ancienne, une résonance avec les vérités universelles que les générations passées ont touchées, expérimentées, intégrées. Cette sagesse ne nous appartient pas ; elle est un trésor commun, une flamme que nous avons reçue et que nous devons protéger, honorer, et transmettre avec respect. En cherchant des théories « nouvelles », nous risquons d’oublier que l’essentiel est déjà là, dans l’écho de ces voix anciennes, dans les pratiques et les croyances qui ont traversé le temps.
Ainsi, soyons des passeurs, des gardiens, et non des inventeurs présomptueux. Écoutons cette sagesse comme un murmure intérieur, un souffle sacré qui nous rappelle que notre rôle n’est pas de conquérir le savoir, mais de le préserver, de le nourrir, et de le vivre. C’est un acte d’humilité que de reconnaître que nos découvertes ne sont que des retrouvailles, des fragments de vérité qui nous ramènent aux sources. Puissions-nous, en tant qu’héritiers de cette longue lignée de chercheurs et de sages, marcher avec la même simplicité, la même humilité, en nous souvenant que nous sommes, à notre tour, des maillons dans cette chaîne infinie de connaissance humaine et spirituelle.
Armanda Dos Santos