“Comment puis-je blâmer le vent pour le désordre qu’il a causé si c’est moi qui ai ouvert la fenêtre ?” Cette phrase est un puissant miroir de notre responsabilité personnelle dans les événements de notre vie. Trop souvent, nous cherchons des coupables à l’extérieur, attribuant nos difficultés, nos frustrations, ou nos échecs à des forces extérieures sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle. Pourtant, nous oublions que, tout comme le vent, ces forces n’agissent que parce que nous les avons invitées, d’une manière ou d’une autre.
Nos choix, nos actions, nos pensées ouvrent des fenêtres sur des opportunités, des conséquences, parfois même des tempêtes. Nous ne pouvons pas blâmer l’extérieur si c’est nous qui avons créé les conditions pour que le vent entre et provoque un bouleversement. C’est une invitation à la prise de conscience, à la responsabilité de nos actes. Parfois, il ne s’agit pas de changer le vent, mais de fermer la fenêtre, de choisir plus consciemment nos réactions, de ne plus nourrir les conditions qui nous exposent à ce désordre.
Il est facile de se laisser emporter par les circonstances et de chercher des boucs émissaires. Mais, en nous posant cette question, nous sommes appelés à regarder en nous-mêmes, à comprendre comment nos propres décisions ont façonné notre environnement, et à choisir de manière plus alignée avec nos valeurs. Il ne s’agit pas de culpabiliser, mais de reprendre le contrôle de ce que nous pouvons effectivement changer : notre perspective et nos actions.
Ainsi, avant de chercher à accuser, il est plus sage de demander : qu’ai-je fait pour ouvrir cette fenêtre ? Et ensuite, comment puis-je maintenant la fermer, ou la renforcer, pour accueillir des brises plus douces ?
Armanda Dos Santos