Ce confinement est absolument délicieux: il m'a fait replonger dans les Textes classiques de l'Ayurveda (Charaka Samhita, Shushruta Samhita, Ashtanga Hrdayam), mais surtout dans mes vieux bouquins d'Anthropologie. Ces derniers temps je m'étais beaucoup intéressée:
- au processus des Maladies
- aux causes des Maladies modernes
- aux Neurosciences et l'entretient de votre cerveau
- au fléau des Maladies dites de Civilisation: cancer, maladies cardio-vasculaires, maladies dégénératives.
... et la plongée en Anthropologie a été la poursuite logique de l'épopée humaine... (DE L'AYU-RVEDA EN SOMME!)
Et si la Science venait éclairer notre ADN ?
Et si on commençait à considérer la Medecine à travers l'Evolution de l'Espece Humaine ?
Le mot "Homo" est le nom du genre biologique qui regroupe toutes les espèces humaines. Elles sont toutes éteintes à l'exception d’Homo sapiens.
Le terme "Homo", "humain" en latin, dérive d'une racine de l'Indo-européen commun "dǵm̥mō" (« [chose / fils] de la terre »).
Il a été choisi par Carl von Linné, dans sa méthode de classification de la nature, Systema naturae (édition de 1758). L'homme y est décrit sous le nom d’homo sapiens.
HOMO SAPIENS ÉVOLUE-T-IL ENCORE ?
Contrairement à une idée reçue, l'homme continue d'évoluer. Le corps et le cerveau de nos ancêtres étaient aussi différents des nôtres que le seront ceux de nos descendants.
À la question « à quoi ressembleront les hommes du futur ? », vous obtiendrez deux sortes de réponses.
- La première, tout droit sortie des films de science-fiction, évoque des êtres dotés d'un énorme cerveau, d'un front très haut et d'une intelligence supérieure.
- La seconde affirme que l'homme n'évolue plus physiquement, sa puissance technologique l'ayant soustrait à la sélection naturelle, et que son évolution n'est plus que culturelle.
La thèse du « gros cerveau » n'a aucun fondement scientifique. Si la taille de notre cerveau a effectivement connu une augmentation rapide, celle-ci date d'une époque révolue depuis longtemps, comme le montre l'étude de crânes fossiles sur plusieurs milliers de générations.
En conséquence, il y a encore quelques années, la plupart des scientifiques auraient adopté la seconde position, selon laquelle l'évolution physique de l'homme a cessé. C'était avant que les techniques d'analyse de l'ADN ne bouleversent nos connaissances, en sondant les génomes du présent et du passé. Une tout autre histoire en émerge.
Non seulement nous avons subi des remaniements génétiques majeurs depuis les débuts de l'espèce Homo sapiens, mais en plus notre vitesse d'évolution a augmenté. Certes notre espèce, comme d'autres, a connu les transformations morphologiques les plus spectaculaires peu après son apparition, mais notre physiologie, et peut-être aussi notre comportement, continuent de changer.
Jusqu'à un passé récent, les différences entre les populations humaines des diverses parties du monde devenaient toujours plus marquées, puis les échanges se sont intensifiés et ont brassé les caractères.
Si les cerveaux géants ne sont pas au programme, que va-t-il se passer ? Deviendrons-nous plus grands ? Plus petits ? Plus intelligents, ou moins ? Comment l'apparition de nouvelles maladies et le réchauffement climatique vont-ils nous modeler ? Une nouvelle espèce humaine apparaîtra-t-elle ? Peut-être aussi que l'évolution future de l'humanité ne viendra pas de nos gènes, mais d'une technologie qui mêlera le silicium à nos cerveaux et l'acier à nos corps. Notre intelligence sera-t-elle dépassée par celle des machines que nous construisons ?
Armanda Dos Santos